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Robin Faymonville, Free, photographie argentique, 2023 © Clarisse Michaux
- CYCLE BRÈCHE -
Robin Faymonville - Un roman d'apprentissage
Je veux faire exister les romans dans la vraie vie. Je crois que la surprise, la sortie de l’habitude, le décloisonnement de certaines manières de faire et de penser sont au centre de mon travail. Je veux créer de la surprise sans verser dans le spectaculaire. En un sens, chaque pièce condense une forme de vie potentielle. J’appelle cela des fictions plastiques.
Cette exposition, je la conçois comme une sorte de bande-son qui accompagnerait ma vie dans ce qu’elle a de plus commun, de plus propre à l’époque. Mais c’est avant tout une exposition sur l’adolescence, sur la formation de soi. J’appartiens à une génération pour qui le futur n’est pas une chose évidente. J’ai cherché, j’ai essayé de créer des pièces à partir de cette « mélancolie du futur ». De tisser une narration polyphonique où l’inquiétude côtoie la légèreté. Il ne s’agit pas de dénoncer ceci ou cela. Il s’agit simplement de montrer, de détourner nos sens des autoroutes que l’on emprunte.
Formé à l’atelier de peinture de La Cambre et titulaire d’un master de philosophie, Robin Faymonville (Malmedy, 1995) déploie une pratique qui explore les porosités et traductions possibles entre les moyens de communication (écrire, parler, voir). Un roman d’apprentissage est sa première exposition personnelle.
Cette exposition, je la conçois comme une sorte de bande-son qui accompagnerait ma vie dans ce qu’elle a de plus commun, de plus propre à l’époque. Mais c’est avant tout une exposition sur l’adolescence, sur la formation de soi. J’appartiens à une génération pour qui le futur n’est pas une chose évidente. J’ai cherché, j’ai essayé de créer des pièces à partir de cette « mélancolie du futur ». De tisser une narration polyphonique où l’inquiétude côtoie la légèreté. Il ne s’agit pas de dénoncer ceci ou cela. Il s’agit simplement de montrer, de détourner nos sens des autoroutes que l’on emprunte.
Formé à l’atelier de peinture de La Cambre et titulaire d’un master de philosophie, Robin Faymonville (Malmedy, 1995) déploie une pratique qui explore les porosités et traductions possibles entre les moyens de communication (écrire, parler, voir). Un roman d’apprentissage est sa première exposition personnelle.
