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SOPHIE JOHNS (CH) / GLADYS ZEEVAARDERS (NL) - tussen ruimte
Gladys Zeevaarders (Kerkrade, NL, 1993) et Sophie Charlotte Johns (St. Gallen, CH, 1993) sont deux individualités travaillant ensemble. Artistes, plus spécifiquement peintres, dans le sens le plus large du terme, se déplaçant au sein du terrain de jeu matériel des arts visuels.
« Nous déployons un grand niveau de concentration dans le travail. Deux paires d’yeux observent davantage, deux esprits développent une plus grande capacité d’analyse et également de distance l’un vis-à-vis de l’autre; les convenances sont visibles pour l’autre. Une grande liberté de critique se libère l’une par rapport à l’autre. »
Extrait de « When Johns meets Zeevaarders » (2017)
Décrivons brièvement la manière dont Zeevaarders et Johns travaillent ensemble. Pour chacune d’elles, le travail a la plus grande priorité. Elles peuvent aisément agir dans la matérialité de leur processus de fabrication, ainsi que débattre au-delà des frontières sociales. Leur collaboration aiguise la précision de l’une et de l’autre, en une cohérence favorisée par leur propre regard extérieur envers l’autre. Leurs deux positions se rejoignent à travers cette plateforme créative en partageant un but commun : explorer l’inconnu en recherche de nouveaux questionnements.
Le travail résultant de cette recherche tente de capturer et libérer ce phénomène volatile dans un éphémère qui l’est légèrement moins. Afin d’y parvenir, Zeevaarders et Johns additionnent et soustraient des couleurs en leur poids et opacité, combinent dans un large spectre des matières qui peuvent dévoiler ou cacher, être portées ou porter, qui peuvent sembler vastes ou insignifiantes en jouant leurs propres règles qu’elles tentent de redéfinir pour elles-mêmes. Elles collectent de plus les instants observés et tentent de les réinterpréter dans leur travail; manière d’absorber une partie de ce monde, en les digérant et les déployant en retour.
« Nous déployons un grand niveau de concentration dans le travail. Deux paires d’yeux observent davantage, deux esprits développent une plus grande capacité d’analyse et également de distance l’un vis-à-vis de l’autre; les convenances sont visibles pour l’autre. Une grande liberté de critique se libère l’une par rapport à l’autre. »
Extrait de « When Johns meets Zeevaarders » (2017)
Décrivons brièvement la manière dont Zeevaarders et Johns travaillent ensemble. Pour chacune d’elles, le travail a la plus grande priorité. Elles peuvent aisément agir dans la matérialité de leur processus de fabrication, ainsi que débattre au-delà des frontières sociales. Leur collaboration aiguise la précision de l’une et de l’autre, en une cohérence favorisée par leur propre regard extérieur envers l’autre. Leurs deux positions se rejoignent à travers cette plateforme créative en partageant un but commun : explorer l’inconnu en recherche de nouveaux questionnements.
Le travail résultant de cette recherche tente de capturer et libérer ce phénomène volatile dans un éphémère qui l’est légèrement moins. Afin d’y parvenir, Zeevaarders et Johns additionnent et soustraient des couleurs en leur poids et opacité, combinent dans un large spectre des matières qui peuvent dévoiler ou cacher, être portées ou porter, qui peuvent sembler vastes ou insignifiantes en jouant leurs propres règles qu’elles tentent de redéfinir pour elles-mêmes. Elles collectent de plus les instants observés et tentent de les réinterpréter dans leur travail; manière d’absorber une partie de ce monde, en les digérant et les déployant en retour.