Pascale VISCARDY (BE)
Pascale Viscardy est diplômée en histoire de l’art. Elle intègre la Direction des Arts plastiques contemporains au début des années 90 afin de collaborer à la gestion des œuvres d’art de la Fédération Wallonie-Bruxelles. À ce titre, elle assure notamment la production scientifique (en collaboration avec Marcelline Bosquillon) des expositions et catalogues autour des collections : Magritte en Compagnie. Du bon usage de l’irrévérence (commissaire : Michel Baudson – Le Botanique - 1997) et Liberté, libertés chéries ou l’art comme résistance…à l’art (Commissaire : Gyta Brys-Schatan – l’Iselp et Le Botanique - 1999) et le commissariat de l’exposition Rien à voir (en collaboration avec Marie-Claire Neuray – Maison de la Culture de Namur - 2000)
À titre privé, elle est commissaire associée des expositions XY, l’emprise du genre. Tentative d’approche de la représentation masculine (avec Alexia Creusen, Valérie Peclow, Valerie Formery et Nancy Suarez) Musée Ianchelevici, La Louvière – 2008, Centre d’Art Nei Liicht, Luxembourg – 2009, MAAC, Bruxelles – 2009 et Glissement de Terrain. Impertinence-Résistance – Survivance. (avec Valerie formery, Marie-Noelle Dailly et Benoît Dusart) Musée Ianchelevici - 2012
Dès sa création en 1998, elle intègre la rédaction de la revue l’art même, initiée et dirigée par Christine Jamart, en tant que secrétaire de rédaction. Revue trimestrielle d’art actuel, l'art même a été créée en vue de soutenir la création en Fédération Wallonie-Bruxelles et d’aider les artistes à diffuser et promouvoir leurs activités. Elle entend également faire connaître aux professionnels la richesse des arts visuels en Fédération Wallonie-Bruxelles. Des articles spécialisés permettent d’appréhender la richesse plurielle et polysémique de l’art actuel, d’en dégager les enjeux. Durant 18 ans, elle contribue chaque trimestre à l’élaboration du numéro de la revue, développe dans la foulée une activité de critique d’art et intègre l’Association des Critiques d’Art (AICA) de même qu’enrichi chaque jour sa connaissance du milieu artistique.
En décembre 2016, elle quitte la rédaction pour proposer le développement d’un pôle ressources toujours au sein de la Direction des Arts plastiques contemporains. Ce pôle ressources a pour horizon le développement d’un outil qui dresserait une cartographie de l’éco-système des arts plastiques en FWB et au-delà. Un état des lieux qui rassemblerait et actualiserait l’ensemble des éléments propres au développement de la pratique des artistes. Une plate-forme à destination des plasticiens et du milieu professionnel de l’art au plan national et international. Ce travail fondamental d’élaboration et de transmission de ressources est désormais entamé afin d’œuvrer à une dynamique dans le maillage des réseaux national et international et dans la structuration de ceux-ci. Soit, la création d’une interface, d’un point de contact qui petit à petit dessinerait les contours d’un secteur, développerait une expertise en partage de savoirs. Pensé comme un espace de dialogue, il s’agit aussi de se mettre à l’écoute des besoins et d’ajuster toujours plus les ressources à mettre en œuvre.
